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10 semaines sans...

10 semaines sans...
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17 juillet 2008

Pas très surprenant...

Je pensais que suite à cette soirée si prometteuse nous pourrions revenir à une relation normale... En fait il se trouve qu'il n'en avait pas vraiment l'envie, il faut croire. Après plusieurs mails et textos restés sans réponse, il s'est décidé à envoyer un mail d'une ligne... trop occupé (stop), ptet en septembre (stop). On se serai cru revenu au temps des télégrammes.
Finalement il avait besoin de moi, il a su me trouver. Maintenant que j'aimerais qu'il me renvoie l'ascenseur en quelque sorte, il est aux abonnés absents. Comme souvent depuis quelques temps.
Il fut un temps où je pouvais lui téléphoner à n'importe quel moment, après un exam raté ou pour pleurer une rupture. Les choses ont bel et bien changées, pas pour le mieux.
J'ai bien envie de laisser définitivement tomber. Vaut-il vraiment la peine que je fasse tant de fois le premier pas vers la réconciliation ou vers le retour à la normale? Hum ça demande réflexion. D'autant plus réflexion que c'est une période plutôt noire là.
Le bon point c'est que tous les soirs de la semaine je m'use les pieds sur le parquet d'une salle de danse au son du bandonéon... décidément, il semblerait que le tango soit devenu une bouée de sauvetage. Comme dirait ma   collègue "tu fais ce qu'il faut".
Oui, mine de rien.

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24 juin 2008

Un retour à la normale.

Une surprise de taille (un compliment qui blesse pas), une soirée plus que tranquille et quelques conversations en anglais plus tard et nous voilà au lit.
J'avais un peu appréhendé. Mais comme des gamines de primaire, nous voilà à papoter dans le noir, à nous dire des secrets sous le couvert de l'obscurité. Pas de tentative, rien qui ne soulève le mauvais souvenir.
Tout était comme avant.
Avec le bonheur de le voir sous un jour neuf: cette fois il était venu chercher mon aide pour une chose très concrète. J'étais donc en position de force, il ne pouvait pas vraiment se permettre de me faire mal volontairement quand je l'ai accueilli sans rechigner, pour l'aider. Cette fois c'était moi qui avait de l'assurance, sachant que je maitrise mon sujet. Et lui qui était demandeur. Cette fois pas de vannes, qui étaient devenues trop répétées et grosses pour être honnêtes. Juste l'homme gentil que je sais qu'il peut être. Celui qui a été, et est redevenu, mon ami.
Le recul m'a peut être aidée. Ou pas. Qui sait.

10 juin 2008

Bilan

J'ai tenu plus de six semaines au final... il est revenu mi-mars, comme si de rien n'était. Il m'a beaucoup vannée, comme d'habitude.
Entretemps j'ai eu en effet de quoi m'occuper, ce qui fait que depuis mi-mars je ne l'ai presque pas contacté du tout et je ne l'ai pas revu. Ce qui fait, si je compte bien, 3 mois. Je suis plutôt satisfaite. Je vais bien, bien mieux. Je me suis remise des divers coups qu'il avait porté à mes sentiments et ma fierté, je crois.
Il vient demain soir. Je suis sereine. J'espère que c'est bon signe...

1 mars 2008

Sans problème

Voilà bientôt trois semaines... sans trop de problèmes. Une fois ou deux j'ai été tentée de lui envoyer un mail mais je me suis vite dissuadée. En fait je ne suis même pas arrivée devant mon écran ce qui est pas mal.
Et puis j'ai maintenant de quoi m'occuper sainement l'esprit: un boulot à temps plein, un nouvel appart...
Un nouveau début.

9 février 2008

Et ce qui devait arriver...

Me voilà repartie de zéro. Il m'a encore blessée, peut-être encore plus cette fois parce qu'il avait été si ouvert et si clair, pas de demi-teinte, il appelait un chat un chat. Résultat, je m'étais prise à croire que ça voulait dire que ... mais non. Encore une fois je reste sur le carreau. Encore une fois c'est moi qui pleure, je suis toujours là pour ça. A croire qu'il ne fait ça que pour s'assurer qu'il y a encore quelqu'un qui pleure pour lui.
Je reprends mes esprits.
Je reprends ce défi.
Début du défi aujourd'hui. 10 semaines sans.
La première fois j'avais tenu pas loin d'un mois, sans trop de mal et avec une grande sérénité salvatrice. Cette fois ci j'espère vraiment arriver à 10.

Et cette fois ci je lui ai bien précisé que je ne veux plus qu'il me contacte.

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29 janvier 2008

Contre toutes attentes...

Sereine oui je l'étais. Je l'étais aussi à chaque fois que je me connecte sur msn et qu'il est connecté aussi. Je sais que je ne craquerai pas. Je l'étais aussi, à ma grande surprise, quand j'ai vu, à ma surprise encore plus grande, une fenêtre s'ouvrir à son initiative. Terrain neutre. Ciné.
Je n'avais pas prévu ça.
Je suis en porte à faux.
J'ai bien failli réussir à clore la conversation au plus vite et de façon très neutre. Mais il a fallu qu'il s'explique.
Première vraie conversation, constructive et sincère (de sa part) que nous ayons eu depuis des lustres.
Il exprime ses craintes, ses doutes...
Je veux encore me persuader que c'est son baratin bien huilé. Pour pas tomber de haut encore une fois. Malheureusement il a encore une fois fait naitre, bien malgré moi, un espoir. Il a plutôt intérêt de ne pas tuer cet espoir dans l'oeuf une ènième fois, je ne pense pas que je le lui pardonnerais... Pourtant je ne compte plus les fois où c'est arrivé.

18 janvier 2008

Réagir plus vite.

Cette nouvelle année commence avec ces "10 semaines sans", mais aussi avec 10 semaines de tango. Je n'avais même pas fait attention que j'ai plus ou moins commencé ce défi en même temps qu'un autre, tout aussi personnel et encore plus positif: mon stage de tango. Ce n'est sûrement pas un choix innocent, un psychanalyste trouverait à dire!
Il me reprochait toujours de manquer de féminité, ou du moins de ne pas l'assumer. Ce n'est pas pour lui donner tort que j'ai pris mon courage à deux mains et commencé les cours de tango mais je dois dire que c'est une façon particulièrement excitante d'extérioriser sa féminité. Sans fausse honte ou pudeur. Changer de partenaire toute les deux minutes. Plaisanter, échanger quelques mots avec eux. Se mouvoir plus ou moins gracieusement. Sentir un autre corps proche sans en éprouver une gène. Sentir un regard sur soi et ne pas en être intimidée. Oublier que j'ai pu être timide ou empotée, parfois à la limite de l'asociabilité.
Une vraie thérapie en soi. Un vrai bonheur. Une heure et demie à ne penser à rien d'autre que mon corps et celui de mon partenaire. Surtout sa main droite et ses pieds! Se laisser porter par la musique. Etre guidée mais en même temps pas passive.
Je crois que je peux dire que c'est la première année que je tiens mes "résolutions" de la nouvelle année, et que c'est la première fois qu'elles me rendent aussi sereine.

10 janvier 2008

Comment me ruiner ma journée.

La journée commençait bien, je souriais. Un cours de tango la veille au soir et un sourire plaqué sur les lèvres pour au moins deux jours.
Jusque là ma résolution a été moins difficile à tenir que je ne croyais. Je suis vraiment en colère cette fois et je crois bien que je me suis presque persuadée qu'il n'y a que lui qui me trouve chieuse et que ça pourrait bien vouloir dire qu'en fait c'est lui le problème et non l'inverse.
Oui mais voilà, il est pion au lycée de mon frère. Et il n'a rien trouvé de mieux que de s'en servir de messager.
"Tu diras à ta soeur que..."
Mon frère fait passer, un petit sourire aux lèvres, ce matin à 6h. Ou comment gâcher ma bonne humeur.
"Tu lui diras d'aller se faire voir" a été ma réponse. J'en ai perdu le sourire le temps du petit déj', estomaquée que j'étais de son culot, d'encore une fois faire comme si j'étais la fautive.
Il y a encore quelques temps ça aurait ruiné ma journée. J'aurais ruminé pendant tout mon trajet pour aller au boulot, puis à chaque rare minute de libre dans ma journée, j'aurais réfléchi au mail ou texto que je pourrais lui envoyer pour lui dire ma façon de penser, mais surtout dans le vague espoir qu'il me contacte ensuite.
Aujourd'hui, non, rien de tout ça. Une fois dans la voiture, mon CD de Gotan Project à fond (à en faire grésiller les baffles), je n'y ai plus pensé. Ni au travail. Ni sur le trajet du retour. Ma tête était remplie de musique, de pas de danse et de chaussures à talons. (soi-dit en passant c'est une des meilleures décisions que j'ai prises depuis longtemps ces cours de tango!) Une fois à la maison et internet connecté, je n'ai même pas été tentée de le contacter.

Aurait-il suffit de prendre la décision et de simplement créer ce blog?

4 janvier 2008

10 semaines sans...

Il y a des gens qui passent 10 jours par an sans user et abuser de leur "drogue" personnelle, en général en soutien aux drogués.
Moi, une de mes résolutions pour 2008 ce n'est pas 10 jours mais 10 semaines, sans l'homme que j'appelle mon meilleur ami, pour mon bien. Pour me persuader que l'idée qu'il a ancrée dans ma tête, à savoir que je suis une chieuse prise de tête, est fausse et qu'au contraire c'est lui qui me traite comme de la m***e.
10 semaines c'est le minimum.
La goutte d'eau a fait déborder le vase hier soir.
J'espère toujours qu'il se rendra compte qu'il m'a fait de la peine et que cette peine est justifiée et donc qu'il me fera un genre d'excuses mais là il faut se rendre à l'évidence: ça n'arrivera pas. Il ne comprend pas, même quand je lui explique, pourquoi je me "vèxe" comme il dit. C'est vrai que de ce point de vue je dois être bien chiante.
Le pire c'est qu'au fond j'espère aussi qu'au bout d'un moment il se manifestera, qu'en quelque sorte je lui manquerai. ça aussi il faut que j'oublie. C'est un très bon baratineur d'où le "je veux pas t'embêter" la dernière fois que j'ai suggéré arrêter de lui parler pour un temps. Et il sait distiller sa présence pour s'assurer une dépendance forte: une super après-midi acceptée sur-le-champ, un petit coup de fil...
Son contact m'est néfaste, là, de suite. Il m'a totalement chamboulée en juillet dernier. Il faut que je fasse quelque chose.
Ce quelque chose commence aujourd'hui.
Je lui envoie un dernier message et sevrage de 10 semaines.
Comme toute personne dépendante en état de sevrage je vais forcément avoir des moments de faiblesse. J'espère y résister, je ne m'en sentirai que mieux et la "victoire" n'en sera que plus grande.

Pour vous qui ne me connaissez pas, ça doit paraitre dingue et idiot. Mais en réalité, pas tant que ça. Je suis à une période de ma vie où j'ai besoin du soutien de mes rares amis pour me reconstruire, pas de leurs vannes blessantes, vacheries en tout genre et autres sarcasmes. Je crois vraiment m'être laissée entrainer dans une relation dominant/ dominée, qui n'a pas sa place dans une réelle amitié, où j'espère qu'il ait besoin de moi ne serait-ce qu'un dixième de ce que j'ai besoin de lui.
Je lui ai (trop) longtemps donné le bénéfice du doute sur le compte de son caractère. Je suis même allée jusqu'à dire que ça me plaisait. Dans une certaine  mesure c'était sûrement vrai, jusqu'à y'a pas longtemps.
Finalement je crois que j'étais flattée d'être une amie, voire une confidente pour cet homme populaire auprès des filles... ou n'étais-je rien d'autre qu'un faire-valoir?
ça n'est plus flatteur en tout cas.

Début du défi aujourd'hui.

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