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10 semaines sans...
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4 janvier 2008

10 semaines sans...

Il y a des gens qui passent 10 jours par an sans user et abuser de leur "drogue" personnelle, en général en soutien aux drogués.
Moi, une de mes résolutions pour 2008 ce n'est pas 10 jours mais 10 semaines, sans l'homme que j'appelle mon meilleur ami, pour mon bien. Pour me persuader que l'idée qu'il a ancrée dans ma tête, à savoir que je suis une chieuse prise de tête, est fausse et qu'au contraire c'est lui qui me traite comme de la m***e.
10 semaines c'est le minimum.
La goutte d'eau a fait déborder le vase hier soir.
J'espère toujours qu'il se rendra compte qu'il m'a fait de la peine et que cette peine est justifiée et donc qu'il me fera un genre d'excuses mais là il faut se rendre à l'évidence: ça n'arrivera pas. Il ne comprend pas, même quand je lui explique, pourquoi je me "vèxe" comme il dit. C'est vrai que de ce point de vue je dois être bien chiante.
Le pire c'est qu'au fond j'espère aussi qu'au bout d'un moment il se manifestera, qu'en quelque sorte je lui manquerai. ça aussi il faut que j'oublie. C'est un très bon baratineur d'où le "je veux pas t'embêter" la dernière fois que j'ai suggéré arrêter de lui parler pour un temps. Et il sait distiller sa présence pour s'assurer une dépendance forte: une super après-midi acceptée sur-le-champ, un petit coup de fil...
Son contact m'est néfaste, là, de suite. Il m'a totalement chamboulée en juillet dernier. Il faut que je fasse quelque chose.
Ce quelque chose commence aujourd'hui.
Je lui envoie un dernier message et sevrage de 10 semaines.
Comme toute personne dépendante en état de sevrage je vais forcément avoir des moments de faiblesse. J'espère y résister, je ne m'en sentirai que mieux et la "victoire" n'en sera que plus grande.

Pour vous qui ne me connaissez pas, ça doit paraitre dingue et idiot. Mais en réalité, pas tant que ça. Je suis à une période de ma vie où j'ai besoin du soutien de mes rares amis pour me reconstruire, pas de leurs vannes blessantes, vacheries en tout genre et autres sarcasmes. Je crois vraiment m'être laissée entrainer dans une relation dominant/ dominée, qui n'a pas sa place dans une réelle amitié, où j'espère qu'il ait besoin de moi ne serait-ce qu'un dixième de ce que j'ai besoin de lui.
Je lui ai (trop) longtemps donné le bénéfice du doute sur le compte de son caractère. Je suis même allée jusqu'à dire que ça me plaisait. Dans une certaine  mesure c'était sûrement vrai, jusqu'à y'a pas longtemps.
Finalement je crois que j'étais flattée d'être une amie, voire une confidente pour cet homme populaire auprès des filles... ou n'étais-je rien d'autre qu'un faire-valoir?
ça n'est plus flatteur en tout cas.

Début du défi aujourd'hui.

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Commentaires
L
J'ai commencé ton blog par la fin, pour voir l'évolution.<br /> Ca peut certes paraitre étrange, mais c'est trop courageux. j'ai souvent des problèmes avec mon petit ami et c'est vrai que des fois je m'éloigne quelques temps pour lui "manquer" comme tu le décris dans ton texte.<br /> Je ne sais pas encore ce qui s'est passé pour toi, je m'empresse donc de lire la suite!
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